Selon la loi Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire, le tri à la source des biodéchets se généralise en 2024. Concrètement, les déchets alimentaires (épluchures de légumes, restes de repas…) ne devront plus être déposés dans les bacs à ordures ménagères. Les biodéchets représentent environ un tiers du volume de la poubelle. Ils sont aujourd’hui inutilement incinérés avec des coûts de transport et de traitement ainsi que des impacts environnementaux qui pourraient être évités.
Comme dans de nombreux autres territoires, il n’y a pas de réorganisation à court terme, qui impacterait le quotidien des habitants.
Afin de répondre à cet enjeu environnemental, l’Agglomération va aller au-delà de sa démarche actuelle de distribution gratuite de composteurs. Après étude, elle va déployer progressivement un programme d’équipements de proximité permettant à tous les habitants de disposer d’une solution pour composter les biodéchets et les transformer en ressources (compost ou gaz vert).
– Pour les logements avec jardin : des composteurs
L’Agglomération n’a pas attendu cette obligation pour proposer, déjà depuis de nombreuses années, aux habitants ayant un jardin des composteurs gratuits pour mettre les déchets verts et alimentaires. Elle en déjà distribué plusieurs milliers. Ce système de dotation gratuite se poursuit.
Pour réserver un composteur, il est nécessaire de contacter préalablement l’Agglomération pour s’assurer de la disponibilité (délais d’approvisionnement longs actuellement) ou de remplir le formulaire de demande en ligne.
– Pour les autres foyers en habitat collectif et appartements ou logements sans jardin : des nouveaux outils
A partir de 2024, et progressivement sur 5 années, l’Agglomération va développer des solutions alternatives comme des espaces de compostage partagés installés dans l’espace public (au pied des immeubles, dans les quartiers, places…). Des agents seront recrutés et une communication sera mise en place pour accompagner les habitants dans cette démarche.
Les choix techniques, et notamment les sites d’implantation des équipements, doivent encore faire l’objet d’approfondissements, de concertation et d’échanges pour être précisés et finalisés. Les critères budgétaires, environnementaux (émission en CO2 et consommation d’eau) et de fonctionnalité sont fondamentaux pour l’élaboration du scénario définitif.